Il Movimento Ultras
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Il Movimento Ultras
Et oui, il faut toujours commencer par un peu d’histoire !
L' historique suivant est tiré du livre de Philippe Broussard ( Broussard Philippe, génération supporter, éditions Robert Laffont, Paris, 1990 ). Cet ouvrage fut une référence pour nombre d'ultras qui reconnurent la justesse de ses écrits.
Le mouvement Ultra est né en Italie dans le milieu des années 70, même si certains groupes avaient vu le jour à la fin des années 60.
Le mouvement Ultra s’est inspiré des groupes de supporters anglais ( Teddy Boys ) et, il faut le reconnaître, des hooligans. En effet, dans les années soixante et soixante-dix sévissent dans les stades anglais de nombreux groupes de hooligans . Ces derniers, prenant prétexte de soutenir une équipe de football (en général celle de leur domicile), sport déjà extrêmement populaire en Grande-Bretagne, organisent une véritable guerre de supporters dont le terrain de jeu favori est le stade de football. Ainsi, de nombreuses scènes de violence vont être relevées dans toute l’Angleterre mais aussi sur le continent à la faveur des coupes européennes. Les équipes dont les supporters reconnus comme les plus violents sont alors Chelsea, Liverpool, Manchester et Leeds. En Italie, autre terre mythique de football, les jeunes Italiens rêvent et s'inspirent des exactions commises par leurs modèles anglais. Profitant d’un climat instable dans la péninsule ( grèves ouvrières et étudiantes, terrorisme,…), les jeunes supporters italiens vont alors s'organiser à leur tour afin de concurrencer et de dépasser les hooligans anglais. Les premiers groupes ultras vont alors apparaître à la fin des années 60 et au début des années 70 dans le sillage des grandes équipes du nord du pays. Étudiants, ouvriers, chômeurs...Toute une frange de la jeunesse italienne -- notamment des militants de groupuscules d'extrême gauche comme Autonomia Operaia (« autonomie ouvrière ») -- a trouvé dans le football une nouvelle cause à rallier et va se regrouper par affinités dans les « curva » ( places situées derrière les buts comme les « Kops » anglais). Puis le phénomène va s’accélérer à la fin des années 70. Les groupes vont s'étoffer et se structurer. De nouveaux jeunes vont venir grossir les rangs de ce mouvement, en particulier dans les grandes villes du nord. La plupart sont issus des classes moyennes ou ouvrières mais nullement de milieux défavorisés.
L'Italie va alors assister à la naissance de nombreux groupes ultras : les Rangers d’Empoli (se proclament d’ailleurs comme le premier groupe Ultra italien), les Fighters (combattants) de Turin, les Boys de Parme, la Fossa dei Leoni de Milan, les Sconvolts (fous) de Pise, les Warriors (guerriers) de Brescia, Wild Chaos ( chaos sauvage) de Bergame, le Commando Ultra Curva Sud de l’AS Roma,… De nombreux groupes prennent des noms à consonance anglaise. C'est toujours dans l'idée de concurrencer leurs modèles anglais, mais aussi une volonté d'internationalisation de leur groupe ( pour que le nom soit compris et reconnu dans toute l’Europe). Mais d'autres groupes ultras vont prendre des noms italiens afin de marquer leur appartenance ou leur sympathie pour tel ou tel mouvement : les Brigate Rossonere ( Brigades rouge) du Milan A.C., Nuclei Armati Bianconeri ( en référence aux Noyaux armés prolétariens) de la Juventus,… pratiquement tous les noms de groupes ultras ont des consonances guerrières et provocantes pour marquer leur caractère violent, contestataire et rebel.
Mais ne croyons pas que ces groupes se soient crées par l’unique motivation de la violence. S’il n’y avait une réelle passion pour le football, la ville et l’amitié, ces groupes auraient disparus aussi vite qu’ils étaient apparus. En bref, Football, Fraternité et Fanatisme.
L' historique suivant est tiré du livre de Philippe Broussard ( Broussard Philippe, génération supporter, éditions Robert Laffont, Paris, 1990 ). Cet ouvrage fut une référence pour nombre d'ultras qui reconnurent la justesse de ses écrits.
Le mouvement Ultra est né en Italie dans le milieu des années 70, même si certains groupes avaient vu le jour à la fin des années 60.
Le mouvement Ultra s’est inspiré des groupes de supporters anglais ( Teddy Boys ) et, il faut le reconnaître, des hooligans. En effet, dans les années soixante et soixante-dix sévissent dans les stades anglais de nombreux groupes de hooligans . Ces derniers, prenant prétexte de soutenir une équipe de football (en général celle de leur domicile), sport déjà extrêmement populaire en Grande-Bretagne, organisent une véritable guerre de supporters dont le terrain de jeu favori est le stade de football. Ainsi, de nombreuses scènes de violence vont être relevées dans toute l’Angleterre mais aussi sur le continent à la faveur des coupes européennes. Les équipes dont les supporters reconnus comme les plus violents sont alors Chelsea, Liverpool, Manchester et Leeds. En Italie, autre terre mythique de football, les jeunes Italiens rêvent et s'inspirent des exactions commises par leurs modèles anglais. Profitant d’un climat instable dans la péninsule ( grèves ouvrières et étudiantes, terrorisme,…), les jeunes supporters italiens vont alors s'organiser à leur tour afin de concurrencer et de dépasser les hooligans anglais. Les premiers groupes ultras vont alors apparaître à la fin des années 60 et au début des années 70 dans le sillage des grandes équipes du nord du pays. Étudiants, ouvriers, chômeurs...Toute une frange de la jeunesse italienne -- notamment des militants de groupuscules d'extrême gauche comme Autonomia Operaia (« autonomie ouvrière ») -- a trouvé dans le football une nouvelle cause à rallier et va se regrouper par affinités dans les « curva » ( places situées derrière les buts comme les « Kops » anglais). Puis le phénomène va s’accélérer à la fin des années 70. Les groupes vont s'étoffer et se structurer. De nouveaux jeunes vont venir grossir les rangs de ce mouvement, en particulier dans les grandes villes du nord. La plupart sont issus des classes moyennes ou ouvrières mais nullement de milieux défavorisés.
L'Italie va alors assister à la naissance de nombreux groupes ultras : les Rangers d’Empoli (se proclament d’ailleurs comme le premier groupe Ultra italien), les Fighters (combattants) de Turin, les Boys de Parme, la Fossa dei Leoni de Milan, les Sconvolts (fous) de Pise, les Warriors (guerriers) de Brescia, Wild Chaos ( chaos sauvage) de Bergame, le Commando Ultra Curva Sud de l’AS Roma,… De nombreux groupes prennent des noms à consonance anglaise. C'est toujours dans l'idée de concurrencer leurs modèles anglais, mais aussi une volonté d'internationalisation de leur groupe ( pour que le nom soit compris et reconnu dans toute l’Europe). Mais d'autres groupes ultras vont prendre des noms italiens afin de marquer leur appartenance ou leur sympathie pour tel ou tel mouvement : les Brigate Rossonere ( Brigades rouge) du Milan A.C., Nuclei Armati Bianconeri ( en référence aux Noyaux armés prolétariens) de la Juventus,… pratiquement tous les noms de groupes ultras ont des consonances guerrières et provocantes pour marquer leur caractère violent, contestataire et rebel.
Mais ne croyons pas que ces groupes se soient crées par l’unique motivation de la violence. S’il n’y avait une réelle passion pour le football, la ville et l’amitié, ces groupes auraient disparus aussi vite qu’ils étaient apparus. En bref, Football, Fraternité et Fanatisme.
Dernière édition par Imad Net le Mar 29 Déc - 15:43, édité 1 fois
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Re: Il Movimento Ultras
Lexique
- Bâche ou banderole :
En tissu, plastifiée ou tout simplement peinte, elle représente le groupe partout où il se trouve (domicile et extérieur). Le nom du groupe, et souvent le logo, apparaissent dessus. A domicile, le groupe appose sa bâche principale devant ou dans sa tribune et à l'extérieur en amène
Souvent une plus petite. Activité très prisée chez les ultras, le vol de bâche : la bâche représentant le groupe (au même titre que l'écharpe pour un individu), se la faire voler humilie le groupe.
- Capo : (traduction littérale depuis l'italien : chef)
Ultra chargé de mettre et d'entretenir l'ambiance dans la tribune. Il est juché en hauteur (caisse,
Grillages,…) et face à la tribune (dos tourné au terrain). Il exhorte les autres à chanter à l'aide d'un mégaphone ou d'une sono. C'est un leader du groupe car c'est lui qui représente le groupe pendant les matches. L’ambiance de la tribune fait sa réputation.
- Chlorate :
Mélange pyrotechnique servant à produire beaucoup de fumée ou des flammes (cela dépend du mélange). Utilisée souvent en tifo à l'entrée des joueurs. Mélange dangereux et instable à réserver aux ultras avertis.
- Curva :
virages situés derrière les buts, appelés kop en Angleterre (le premier ayant été celui de Liverpool )
- Fumigène : (à ne pas confondre avec les torches !)
Ustensile pyrotechnique utilisé en tifo à l'entrée des joueurs. Différentes tailles (donc de durée) et
Différents coloris existent.
- Tifo : (traduction littérale depuis l’italien : soutien)
Un tifo désigne communément un spectacle organisé au moment de l'entrée des joueurs sur le terrain au début du match. Un tifo peut être réalisé à base de feuilles cartonnées de couleur, de drapeaux, de fumigènes, de banderoles etc... L'imagination est sans limite et l'originalité recherchée. La réputation d’un groupe Ultra vient de sa faculté à réaliser les plus beaux et grands tifos.
- Torche : (à ne pas confondre avec un fumigène !)
Une torche est utilisée pour colorer la tribune, pour mettre le feu. A ne pas laisser entre toutes les mains, les torches sont généralement utilisées lors des buts, ou pour un tifo, ou simplement pour réchauffer l'ambiance.
- Bâche ou banderole :
En tissu, plastifiée ou tout simplement peinte, elle représente le groupe partout où il se trouve (domicile et extérieur). Le nom du groupe, et souvent le logo, apparaissent dessus. A domicile, le groupe appose sa bâche principale devant ou dans sa tribune et à l'extérieur en amène
Souvent une plus petite. Activité très prisée chez les ultras, le vol de bâche : la bâche représentant le groupe (au même titre que l'écharpe pour un individu), se la faire voler humilie le groupe.
- Capo : (traduction littérale depuis l'italien : chef)
Ultra chargé de mettre et d'entretenir l'ambiance dans la tribune. Il est juché en hauteur (caisse,
Grillages,…) et face à la tribune (dos tourné au terrain). Il exhorte les autres à chanter à l'aide d'un mégaphone ou d'une sono. C'est un leader du groupe car c'est lui qui représente le groupe pendant les matches. L’ambiance de la tribune fait sa réputation.
- Chlorate :
Mélange pyrotechnique servant à produire beaucoup de fumée ou des flammes (cela dépend du mélange). Utilisée souvent en tifo à l'entrée des joueurs. Mélange dangereux et instable à réserver aux ultras avertis.
- Curva :
virages situés derrière les buts, appelés kop en Angleterre (le premier ayant été celui de Liverpool )
- Fumigène : (à ne pas confondre avec les torches !)
Ustensile pyrotechnique utilisé en tifo à l'entrée des joueurs. Différentes tailles (donc de durée) et
Différents coloris existent.
- Tifo : (traduction littérale depuis l’italien : soutien)
Un tifo désigne communément un spectacle organisé au moment de l'entrée des joueurs sur le terrain au début du match. Un tifo peut être réalisé à base de feuilles cartonnées de couleur, de drapeaux, de fumigènes, de banderoles etc... L'imagination est sans limite et l'originalité recherchée. La réputation d’un groupe Ultra vient de sa faculté à réaliser les plus beaux et grands tifos.
- Torche : (à ne pas confondre avec un fumigène !)
Une torche est utilisée pour colorer la tribune, pour mettre le feu. A ne pas laisser entre toutes les mains, les torches sont généralement utilisées lors des buts, ou pour un tifo, ou simplement pour réchauffer l'ambiance.
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Re: Il Movimento Ultras
Ces Ultras sont caractérisés par un attachement partisan et démonstratif à leur club. En France, les Ultras se forment le plus souvent, en association loi 1901 se qui leur donne une légitimité, leur donne des droits mais également des devoirs. Les Ultras sont d'abord des passionnés de football qui entendent être des acteurs. Ils n'assistent pas à un spectacle, ils y participent. A cette fin des moyens divers sont mis en place pour peser sur l'issue d'une rencontre. Tous les registres communicatifs sont utilisés, la voix (encouragements ou insultes), instruments (tambour : pour donner le rythme), des gestuels, l'écriture (confection de banderoles), le dessin (bâches, étendards,) symbolisant le malheur des autres ou le soutien ou simplement pour marquer sa présence. Chez les Ultras un match est une campagne, un combat à mener ritualisé : fabrication, élaboration de tifos, élaboration stratégie cachée par peur d'infiltration (Magic Fans avait réalisé un tifo avec comme principal composante une pyramide, lors de ce derby les lyonnais avaient immédiatement répliqué en brandissant fièrement une banderole portant l'inscription " 30000 lapins cachés derrière une pyramide ")., créer un effet de surprise déstabilisateur pour l'adversaire. Pour se rendre au stade l'Ultra revêt une tenue pour marquer son appartenance à un groupe : composé la plupart du temps d'une simple écharpe aux couleurs de son groupe, patch, t-shirt… ;Les accessoires souligne l'esprit guerrier : étendards, tambours, fumigènes, pétards… Les revendications des groupes ultras sont divers : promotion et défense d'une identité régionale ou locale (ainsi en Bretagne ou en Provence, des symboles de lutte autonomiste apparaisse, à Marseille on s'attache d'avantage au club de la ville qu'elle est critiquée à l'extérieur), affirmation de l'autonomie, contestation de gauche, (le qualificatif Ultra remonte aux mouvements révolutionnaires de 1968). Souvent on mélange (volontairement ??)les ultras avec les catastrophes meurtrières dont les stades sont victimes (ex Furiani) Alors que les ultras sont en réalité le rassemblement dans une même tribune de la majorité des jeunes supporters du club et que seule une minorité de ceux ci peuvent réellement être affublés du qualificatif de " violents ". Les membres d'un groupe se sont rencontrés au stade et non dans la ville, ils tissent des liens qui formeront l'état d'esprit du groupe Ultras. Parallèlement l'exaspération des conflits ethniques et régionaux alimente la ferveur et l'ardeur de ces partisans.
Culture latine :
Les Ultras non rien a voir avec les casuals (supporter à l'apparence ordinaire se mêlant à la foule) appelé aussi " boy-next-door ". qui sont sensiblement plus âgés se faufilant pour s'adonner à une violence (phénomène présent à Paris). La culture " Ultra " est formée en association plus ou moins officielle. Ces associations sont rigoureusement structurées disposant d'un local avec une répartition des taches (trésorier, confection de banderoles, tifos, déplacements, mégaphone….) planifiées. Cette forme de supportérisme crée des liens de sociabilité et par conséquent une micro société régit par ses propres règles……
Culture latine :
Les Ultras non rien a voir avec les casuals (supporter à l'apparence ordinaire se mêlant à la foule) appelé aussi " boy-next-door ". qui sont sensiblement plus âgés se faufilant pour s'adonner à une violence (phénomène présent à Paris). La culture " Ultra " est formée en association plus ou moins officielle. Ces associations sont rigoureusement structurées disposant d'un local avec une répartition des taches (trésorier, confection de banderoles, tifos, déplacements, mégaphone….) planifiées. Cette forme de supportérisme crée des liens de sociabilité et par conséquent une micro société régit par ses propres règles……
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Re: Il Movimento Ultras
Age :
Le monde des tribunes est très hétérogène, en France ces Ultras possèdent un trait commun, l'âge il oscille entre 15 et 25 ans, la moyenne d'âge du mouvement est tes jeune, or il n'est pas rare de voir des groupes structurés italiens à forte moyenne d'âge (Vecchia Guardia).
Situation :
Leur regroupement dans un secteur déterminé du stade, le plus souvent derrière les buts dans un " virage " (le kop étant à tendance britannique). (ex virage sud bordelais). Le nom des groupes fait d'ailleurs parfois référence à cet ancrage territorial : Boulogne Boys, Brigade Loire, Dogues Virage Est…. Le regroupement des Ultras dans un secteur bien particulier du stade. Les virages sont en passe de devenir les territoires de classes d'âges, alors qu'ils regroupaient, jadis les spectateurs les plus défavorisés comme l'indiquait le nom employée pour désigner cette catégorie " les populaires ". L'organisation dans les gradins est ritualisé, le " capo " dicte la marche à suivre à ses troupes, en bas près des bâches si situent les membres influents. La position territoriale des Ultras dans l'enceinte du stade n'est pas au hasard, souvent regroupé derrière les buts ou à proximité, près de l'espace important d une rencontre, attire leur équipe vers le but ou repousse l'adversaire par des insultes. Quelques rares exception ainsi les Red Tigers sont en latérale.
Politisation :
Les jeunes gens composant un groupe ultra sont des jeunes très ordinaires en rien comme souvent affublés de comportements ou d'idéologie d'extrême droite victimes de la misère ainsi certains groupes affichent d'autres tendance : South Winners, Ultramarine… bien que l'usage en France contrairement au modèle italien soit les groupes " apolitique " bien que ce terme soit repris de façon hypocrite. Parfois bien que peu visible en France certains groupes possèdent une forte idéologie dominante, tendant vers l'extrémisme de gauche comme de droite. Cette politisation s'affiche par la présence de drapeaux, puisque les gradins demeurent un des rares espaces de tolérance totale vis à vis de la parole, la tribune privilégie l'expression qui est proscrite par la société.
Le monde des tribunes est très hétérogène, en France ces Ultras possèdent un trait commun, l'âge il oscille entre 15 et 25 ans, la moyenne d'âge du mouvement est tes jeune, or il n'est pas rare de voir des groupes structurés italiens à forte moyenne d'âge (Vecchia Guardia).
Situation :
Leur regroupement dans un secteur déterminé du stade, le plus souvent derrière les buts dans un " virage " (le kop étant à tendance britannique). (ex virage sud bordelais). Le nom des groupes fait d'ailleurs parfois référence à cet ancrage territorial : Boulogne Boys, Brigade Loire, Dogues Virage Est…. Le regroupement des Ultras dans un secteur bien particulier du stade. Les virages sont en passe de devenir les territoires de classes d'âges, alors qu'ils regroupaient, jadis les spectateurs les plus défavorisés comme l'indiquait le nom employée pour désigner cette catégorie " les populaires ". L'organisation dans les gradins est ritualisé, le " capo " dicte la marche à suivre à ses troupes, en bas près des bâches si situent les membres influents. La position territoriale des Ultras dans l'enceinte du stade n'est pas au hasard, souvent regroupé derrière les buts ou à proximité, près de l'espace important d une rencontre, attire leur équipe vers le but ou repousse l'adversaire par des insultes. Quelques rares exception ainsi les Red Tigers sont en latérale.
Politisation :
Les jeunes gens composant un groupe ultra sont des jeunes très ordinaires en rien comme souvent affublés de comportements ou d'idéologie d'extrême droite victimes de la misère ainsi certains groupes affichent d'autres tendance : South Winners, Ultramarine… bien que l'usage en France contrairement au modèle italien soit les groupes " apolitique " bien que ce terme soit repris de façon hypocrite. Parfois bien que peu visible en France certains groupes possèdent une forte idéologie dominante, tendant vers l'extrémisme de gauche comme de droite. Cette politisation s'affiche par la présence de drapeaux, puisque les gradins demeurent un des rares espaces de tolérance totale vis à vis de la parole, la tribune privilégie l'expression qui est proscrite par la société.
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Re: Il Movimento Ultras
Au niveau des clubs :
Parmi les Ultras soutenant un même club, à Marseille, il y a quelques temps Les Ultras microcosmos plonge dans une complexité si on se penche sur l'OM, on distingue deux grandes tendances, le groupe des Ultras marseillais installé dans le pesage du virage sud prends comme modèle l'Italie en effet on dénombre de nombreux groupes transalpins regroupés sous l'appellation Commando Ultra (abréviation CU..) souvent suivi d'une localisation précise. Le C.U donc regroupe des jeunes issus de tous les milieux sociaux, diversifié provenant de quartiers plus favorisés du centre et sud de la ville. Il s'apparente d'avantage à une entreprise performante qu'à une camaraderie. Il dispose d'installations, de local spacieux, d'équipements, commande à des professionnelles de la confection des banderoles ou tifo, publie un journal périodique, boutique…. Les M.T.P qui occupe le haut du virage Nord présentent un univers social différent. Leurs membres résident dans les banlieues, des jeunes des quartiers populaires du nord de la ville développe une culture différente exhibant des emblèmes confectionnés à la main et avec les moyens du bord. Deux univers différents donc, mais la même logique partisane pour le soutien de leur équipe et discréditer l'adversaire.
Dénomination :
Les noms dont s'affublent les groupes Ultras ont parfois une connotation militaire : Commando, Brigade, Gladiators…Les noms sont choisi selon l'état d'esprit rechercher (Korps). Il est donné parfois par les origines culturelles de la ville ainsi le nom Gladiators fait référence aux arènes, la Section Graaoully mets au goût du jour une légende. Les termes les plus utilisés sont bien sur " Ultra ", qui à défaut d'originalité à le mérite d'être explicite. D'autres emploie le terme " Boys " pour garçon bien que terme plutôt outre manche. En France et c'est une constante l'appellation des groupes est sujet à caution puisque très anglais : Magic Fans, Green Angels, South Winners, Boys…..même si cette langue est universel. Enfin certains groupes sont ouvertement (ou leur nom l'atteste) contestataire : Bad Gones, Fanatics, Warriors… Le groupe est représenté par sa bâche qui est la matérialisation de la présence du groupe, les groupes rivalisent d'originalité pour confectionner celle-ci. Elle est la représentativité du groupe.
Parmi les Ultras soutenant un même club, à Marseille, il y a quelques temps Les Ultras microcosmos plonge dans une complexité si on se penche sur l'OM, on distingue deux grandes tendances, le groupe des Ultras marseillais installé dans le pesage du virage sud prends comme modèle l'Italie en effet on dénombre de nombreux groupes transalpins regroupés sous l'appellation Commando Ultra (abréviation CU..) souvent suivi d'une localisation précise. Le C.U donc regroupe des jeunes issus de tous les milieux sociaux, diversifié provenant de quartiers plus favorisés du centre et sud de la ville. Il s'apparente d'avantage à une entreprise performante qu'à une camaraderie. Il dispose d'installations, de local spacieux, d'équipements, commande à des professionnelles de la confection des banderoles ou tifo, publie un journal périodique, boutique…. Les M.T.P qui occupe le haut du virage Nord présentent un univers social différent. Leurs membres résident dans les banlieues, des jeunes des quartiers populaires du nord de la ville développe une culture différente exhibant des emblèmes confectionnés à la main et avec les moyens du bord. Deux univers différents donc, mais la même logique partisane pour le soutien de leur équipe et discréditer l'adversaire.
Dénomination :
Les noms dont s'affublent les groupes Ultras ont parfois une connotation militaire : Commando, Brigade, Gladiators…Les noms sont choisi selon l'état d'esprit rechercher (Korps). Il est donné parfois par les origines culturelles de la ville ainsi le nom Gladiators fait référence aux arènes, la Section Graaoully mets au goût du jour une légende. Les termes les plus utilisés sont bien sur " Ultra ", qui à défaut d'originalité à le mérite d'être explicite. D'autres emploie le terme " Boys " pour garçon bien que terme plutôt outre manche. En France et c'est une constante l'appellation des groupes est sujet à caution puisque très anglais : Magic Fans, Green Angels, South Winners, Boys…..même si cette langue est universel. Enfin certains groupes sont ouvertement (ou leur nom l'atteste) contestataire : Bad Gones, Fanatics, Warriors… Le groupe est représenté par sa bâche qui est la matérialisation de la présence du groupe, les groupes rivalisent d'originalité pour confectionner celle-ci. Elle est la représentativité du groupe.
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Re: Il Movimento Ultras
super imad ya3tik saha , oui le mouvement en europe du sud a commencer en Italie qui s'ent inspiré ds supporters englais et des Hooligans englais plus precisemments !!
un peut d'histoire c'est bien ;)
Re: Il Movimento Ultras
Rivalités :
Le stade représente un microcosmos différent de l'ordre établit par la société, les Ultras se retrouvent chaque week-end dans un univers spécifique, une autre hiérarchisation se produit dont les ultras le temps d'un match sont des personnes importantes. Cette quêté d'accomplissement personnel et de reconnaissance est le principe de la culture Ultra. De spectateurs les ultras sont devenus acteurs, le spectateur contemple des vedettes, eux se sont hissés au rang de vedette (ex tifo Magic Fans réalisé face au Psg " Ici la star c'est nous "). Ces jeunes supporters célèbrent tout autant leur club que leur groupe (banderole, vêtements glorifie leur nom et leur appartenance), ils collectionnent aussi bien les symboles liés à l'équipe, que les photos ou articles qui leur sont consacrés Cette quête de reconnaissance s'inscrit dans une autre logique, profondément moderne celle de la compétition. Les groupes Ultras soutenant un même club ne constitue nullement une collectivité unie et harmonieuse mais se livrent une concurrence pour imposer leur suprématie dans le stade et devenir les portes paroles légitimes de l'ensemble des supporters du club. La sanction spatiale de cette hiérarchie est la position du groupe en déplacement et la position de sa bâche. Ainsi le stade fait place a une compétition démultipliée, sur le terrain entre joueurs mais aussi dans les tribunes entre supporters des clubs qui s'opposent mais aussi entre groupes Ultras qui soutiennent une même équipe. Le football offre dans sa forme actuelle d'organisation, un support à l'affirmation des identités collectives. Chaque équipe régionale ou nationale imprimait sur ce sport sa marque ses traditions spécifiques, le football s'offre un symbole profond, cependant l'économie à pris le pas et les Ultras restent le dernier bastion d'un club soudé et reste la représentativité d'un club, d'une région (ex : Paris : Boulogne, Mulhouse : BU, Marseille : SW) de notre temps. Les ultras considèrent qu'ils font partie intégrante du club, au même titre voir d'avantage que certains joueurs qu'ils considèrent parfois comme des mercenaires. La plupart des joueurs ne font que passer par le club tandis que les ultras sont toujours présents. . La théâtralisation violente de leur adhésion fait partie de cette stratégie d'attraction des regards. Les ultras consacrent beaucoup d'argent, de temps, de leur énergie l'intérêt du club primant sur la vie privée. Contrairement aux idées reçues les minorités les plus dures les plus violentes s'identifient complètement au club et que dans son esprit, tout affrontement, aussi bien physique que verbale, a pour but de rehausser le prestige du club, car si l'équipe doit être la plus forte sur le terrain, les supporters veulent eux aussi être les meilleurs dans les tribunes. En effet, ces supporters ultras se considèrent comme des acteurs à part entière du monde du football, en livrant à leur niveau l'équivalent de la compétition ayant lieu officiellement. Les traditions culturelles viennent renforcer cette opposition : création de tifos, accompagnement musical, profusion d'emblème, vêtements…autant de formes ritualisée de soutien à son équipe et de mis en échec de l'adversaire se substitue à l'agression directe et physique. A l'exception des chants le mouvement casual est pas ritualisée, cela provoque une expression plus directe de la violence. Il faut comme relativiser la portée de ses actes, slogans belliqueux ou autres…Ces insultes parfois choquantes, il faut tenir compte de la spécificité du football, en effet ce sport provoque une partisanerie qui est la plénitude de l'émotion, en effet les rencontres sans enjeu provoque moins d'ambiance que les grandes confrontations. Le spectateur se sent plus impliqué dans le déroulement de la partie. D'autre part contrairement à d'autres sports ou d'autres représentations, le public pèse sur le match par sa participation sur le dénouement et le déroulement de l'affrontement. Enfin parmi une même entité des nuances se crées au fil du temps, d'où l'apparition de Section.
Le stade représente un microcosmos différent de l'ordre établit par la société, les Ultras se retrouvent chaque week-end dans un univers spécifique, une autre hiérarchisation se produit dont les ultras le temps d'un match sont des personnes importantes. Cette quêté d'accomplissement personnel et de reconnaissance est le principe de la culture Ultra. De spectateurs les ultras sont devenus acteurs, le spectateur contemple des vedettes, eux se sont hissés au rang de vedette (ex tifo Magic Fans réalisé face au Psg " Ici la star c'est nous "). Ces jeunes supporters célèbrent tout autant leur club que leur groupe (banderole, vêtements glorifie leur nom et leur appartenance), ils collectionnent aussi bien les symboles liés à l'équipe, que les photos ou articles qui leur sont consacrés Cette quête de reconnaissance s'inscrit dans une autre logique, profondément moderne celle de la compétition. Les groupes Ultras soutenant un même club ne constitue nullement une collectivité unie et harmonieuse mais se livrent une concurrence pour imposer leur suprématie dans le stade et devenir les portes paroles légitimes de l'ensemble des supporters du club. La sanction spatiale de cette hiérarchie est la position du groupe en déplacement et la position de sa bâche. Ainsi le stade fait place a une compétition démultipliée, sur le terrain entre joueurs mais aussi dans les tribunes entre supporters des clubs qui s'opposent mais aussi entre groupes Ultras qui soutiennent une même équipe. Le football offre dans sa forme actuelle d'organisation, un support à l'affirmation des identités collectives. Chaque équipe régionale ou nationale imprimait sur ce sport sa marque ses traditions spécifiques, le football s'offre un symbole profond, cependant l'économie à pris le pas et les Ultras restent le dernier bastion d'un club soudé et reste la représentativité d'un club, d'une région (ex : Paris : Boulogne, Mulhouse : BU, Marseille : SW) de notre temps. Les ultras considèrent qu'ils font partie intégrante du club, au même titre voir d'avantage que certains joueurs qu'ils considèrent parfois comme des mercenaires. La plupart des joueurs ne font que passer par le club tandis que les ultras sont toujours présents. . La théâtralisation violente de leur adhésion fait partie de cette stratégie d'attraction des regards. Les ultras consacrent beaucoup d'argent, de temps, de leur énergie l'intérêt du club primant sur la vie privée. Contrairement aux idées reçues les minorités les plus dures les plus violentes s'identifient complètement au club et que dans son esprit, tout affrontement, aussi bien physique que verbale, a pour but de rehausser le prestige du club, car si l'équipe doit être la plus forte sur le terrain, les supporters veulent eux aussi être les meilleurs dans les tribunes. En effet, ces supporters ultras se considèrent comme des acteurs à part entière du monde du football, en livrant à leur niveau l'équivalent de la compétition ayant lieu officiellement. Les traditions culturelles viennent renforcer cette opposition : création de tifos, accompagnement musical, profusion d'emblème, vêtements…autant de formes ritualisée de soutien à son équipe et de mis en échec de l'adversaire se substitue à l'agression directe et physique. A l'exception des chants le mouvement casual est pas ritualisée, cela provoque une expression plus directe de la violence. Il faut comme relativiser la portée de ses actes, slogans belliqueux ou autres…Ces insultes parfois choquantes, il faut tenir compte de la spécificité du football, en effet ce sport provoque une partisanerie qui est la plénitude de l'émotion, en effet les rencontres sans enjeu provoque moins d'ambiance que les grandes confrontations. Le spectateur se sent plus impliqué dans le déroulement de la partie. D'autre part contrairement à d'autres sports ou d'autres représentations, le public pèse sur le match par sa participation sur le dénouement et le déroulement de l'affrontement. Enfin parmi une même entité des nuances se crées au fil du temps, d'où l'apparition de Section.
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Re: Il Movimento Ultras
Les Ultras constituent principalement une catégorie de supporters de football bien qu'il soient également présents de maniére plus réduite en basket-ball, handball, hockey sur glace, rugby et virtuellement peuvent l'être dans tout sport collectif. Le but d'un groupe ultra est le soutien inconditionnel de son équipe favorite. Ce soutien s'organise autour de plusieurs axes : Les tifos, les chants et les déplacements. A la différence des autres groupes de supporter, un groupe ultra s'organise en une structure indépendante à l'égard de son club et parfois aussi à l'égard de la société.
Supporters de football dans l'Histoire (Hooliganisme)
Déjà dans la Rome antique, les spectacles de gladiateur pouvaient provoquer de terrible violence dans le public comme en témoigne un texte de Tacite relatant des évenements dans l'amphitheatre de Pompei qui ont vu interdire ces divertissements pendant plus de 10 ans : « Ils se lancèrent des injures, puis des pierres, enfin des armes, et la victoire resta à la plèbe de Pompeï, où se donnait le spectacle. Ainsi transporta-t-on dans la ville beaucoup de Nucériens, le corps mutilé à la suite des coups reçus, et un grand nombre pleuraient la mort d’un fils ou d’un père. Nous trouvons même exubérance violente entre le supporters (factiones) pour le jeux du Cirque romaine.
Historique
Le mouvement de supporter naît au Brésil dès les années 1940 avec la mise en place de Torcida. Ces groupes de supporters n'ont rien à voir avec les organisations existantes jusque-là au Brésil comme ailleurs. Le mouvement ultra débarque en Europe via la Yougoslavie d'alors, ou plutôt la Croatie. Les actualités cinématographiques yougoslaves diffusent des images de la Coupe du monde de football de 1950, avec de nombreux plans de foules exubérantes : les Torcida. Les supporters de l'Hajduk Split sont les premiers Européens à adopter cette attitude dès le 28 octobre 1950 à l'occasion d'un match contre l'Étoile Rouge de Belgrade. Ce premier groupe ultra européen prend pour nom : Torcida. L'intensité de la partie face au grand rival et le but victorieux inscrit à la 87e minute aide à la naissance du mouvement. Les Ultras envahissent le terrain au coup de sifflet final, et portent en triomphe le buteur jusqu'au centre de la ville. Les « exploits » des Ultras de l'Hajduk Split marquent les années 1950 et années 1960.
Le mouvement Ultras naît en Italie. Clubs italiens découvrent les us et coutumes ultras dans les années 1960 via les Ultras de l'Hajduk Split. Nombre de groupes se constituent en Italie dès la fin des années 1960.(Parmi les premiers groupes italien on retrouve les Ultras Tito Cucchiaroni de la Sampdoria de Gênes et les Fedelissimi Granata du Torino)
Le mouvement ultra atteint la France au milieu des années 1980. Le premier groupe ultra en France est le Commando Ultra de l'Olympique de Marseille fondé en 1984 suivis des Boulogne Boys du Paris Saint-Germain Football Club et la Brigade Sud Nice de l'OGC Nice tous les deux fondés en 1985 et des Bad Gones de l'Olympique Lyonnais créés en 1987 ainsi que des Ultramarines Girondins de Bordeaux puis les Fanatics en 1988 Olympique de Marseille. Cette forme de supporters laisse froid les îles britanniques dont les supporters préfèrent avoir une relation directe et personnelle avec « leur » club plutôt que de passer par un groupe de supporters. C'est la base même du conflit qui oppose l'école dite italienne (Ultras) et l'école dite britannique.
Les groupes ultras sont théoriquement financièrement indépendants du club qu'ils soutiennent. Ils s'autofinancent par différents moyens, chaque groupe ayant son style de financement. Parmi ces moyens on trouve les déplacements pour suivre le club à l'extérieur au cours desquels nourriture et boissons peuvent être vendues, des quêtes en tribune, la vente de gadgets portant le nom du groupe ou de la ville, la vente d'un fanzine édité par le groupe, etc... Cependant, des dérives mercantiles existent lorsqu'un groupe produit des gadgets en très grande quantité pour les vendre à un maximum de personne, même extérieures au groupe. Les Irreducibilli (Lazio de Rome, Italie) possèdent même plusieurs boutiques officielles où ils vendent billets et materiels divers. Une partie de la mouvance Ultra estime que ces groupes s'éloignent de la mentalité originelle et de l'opposition au "Foot Buisness"
Les ultras des différents groupes de l'hexagone se concetrèrent ensemble en 2007 pour mettre en place des actions communes et aboutir ensemble à une manifestation afin de dénoncer l'amalgame entre ultras et hooligan, mais aussi pour défendre l'idée de tribunes animées autour d'un football plus populaire que le football business actuel. A l'initiative des Boulogne Boys 1985 (groupe parisien) s'était créé le CNS (Comité National des Supporters) et dont la première action fût une banderole commune dans les différents stades français. Cependant, ce comité nationale s'est vite dissipé, certains grands groupes n'ayant jamais voulu rejoindre ce mouvement pour des raisons peu claires, sans doute une question de leadership.
Le 17 avril 2008 a officiellement marqué la fin du groupe parisien des Boulogne Boys 1985. Cette dissolution, prononcé par Michèle Alliot-Marie, survenue après l'affaire de la banderole parisienne lors de la finale de la Coupe de la Ligue contre Lens où était écrit "Chomeurs, pédophiles, consanguins : Bienvenue chez les Ch'tis". Cette affaire à longuement occupée la scène médiatique, même si certains n'y voient qu'un fait divers peu grave visant à humilier de manière corrosive et humoristique l'adversaire d'un soir plutôt qu'une réelle volonté d'insulter gratuitement les Ch'tis. Cette dissolution à été unanimement dénoncée par les ultras mais aussi par plusieurs sociologues spécialisés dans le monde des Tribunes dénoncant un coup médiatique visant le groupe le plus calme de la Tribune Boulogne au lieu des indépendants de cette tribune, supporters les plus virulents n'appartenant à aucun groupe.
Cette dissolution donna lieu à une manifestation le 17 mai 2008 organisée conjointement à Lens et à Nice. Cette marche commune de différents groupes ultras réunie au total plus de 2 700 supporters classiques & ultras (environ 700 à Lens et 2 000 à Nice). Cette manifestation avait pour but de dénoncer la répression abusive dont sont souvent victime les ultras, de favoriser la liberté d'expression de ceux-ci mais aussi de dénoncer le football business, sujet très important que les ultras ne cessent de dénoncer au profit d'un football populaire. Cette manifestation a réuni des groupes de différents clubs français mais aussi belges, suisse et italiens venus dénoncer les mêmes problèmes vécus dans leurs pays.
Source : Wikipedia
Supporters de football dans l'Histoire (Hooliganisme)
Déjà dans la Rome antique, les spectacles de gladiateur pouvaient provoquer de terrible violence dans le public comme en témoigne un texte de Tacite relatant des évenements dans l'amphitheatre de Pompei qui ont vu interdire ces divertissements pendant plus de 10 ans : « Ils se lancèrent des injures, puis des pierres, enfin des armes, et la victoire resta à la plèbe de Pompeï, où se donnait le spectacle. Ainsi transporta-t-on dans la ville beaucoup de Nucériens, le corps mutilé à la suite des coups reçus, et un grand nombre pleuraient la mort d’un fils ou d’un père. Nous trouvons même exubérance violente entre le supporters (factiones) pour le jeux du Cirque romaine.
Historique
Le mouvement de supporter naît au Brésil dès les années 1940 avec la mise en place de Torcida. Ces groupes de supporters n'ont rien à voir avec les organisations existantes jusque-là au Brésil comme ailleurs. Le mouvement ultra débarque en Europe via la Yougoslavie d'alors, ou plutôt la Croatie. Les actualités cinématographiques yougoslaves diffusent des images de la Coupe du monde de football de 1950, avec de nombreux plans de foules exubérantes : les Torcida. Les supporters de l'Hajduk Split sont les premiers Européens à adopter cette attitude dès le 28 octobre 1950 à l'occasion d'un match contre l'Étoile Rouge de Belgrade. Ce premier groupe ultra européen prend pour nom : Torcida. L'intensité de la partie face au grand rival et le but victorieux inscrit à la 87e minute aide à la naissance du mouvement. Les Ultras envahissent le terrain au coup de sifflet final, et portent en triomphe le buteur jusqu'au centre de la ville. Les « exploits » des Ultras de l'Hajduk Split marquent les années 1950 et années 1960.
Le mouvement Ultras naît en Italie. Clubs italiens découvrent les us et coutumes ultras dans les années 1960 via les Ultras de l'Hajduk Split. Nombre de groupes se constituent en Italie dès la fin des années 1960.(Parmi les premiers groupes italien on retrouve les Ultras Tito Cucchiaroni de la Sampdoria de Gênes et les Fedelissimi Granata du Torino)
Le mouvement ultra atteint la France au milieu des années 1980. Le premier groupe ultra en France est le Commando Ultra de l'Olympique de Marseille fondé en 1984 suivis des Boulogne Boys du Paris Saint-Germain Football Club et la Brigade Sud Nice de l'OGC Nice tous les deux fondés en 1985 et des Bad Gones de l'Olympique Lyonnais créés en 1987 ainsi que des Ultramarines Girondins de Bordeaux puis les Fanatics en 1988 Olympique de Marseille. Cette forme de supporters laisse froid les îles britanniques dont les supporters préfèrent avoir une relation directe et personnelle avec « leur » club plutôt que de passer par un groupe de supporters. C'est la base même du conflit qui oppose l'école dite italienne (Ultras) et l'école dite britannique.
Les groupes ultras sont théoriquement financièrement indépendants du club qu'ils soutiennent. Ils s'autofinancent par différents moyens, chaque groupe ayant son style de financement. Parmi ces moyens on trouve les déplacements pour suivre le club à l'extérieur au cours desquels nourriture et boissons peuvent être vendues, des quêtes en tribune, la vente de gadgets portant le nom du groupe ou de la ville, la vente d'un fanzine édité par le groupe, etc... Cependant, des dérives mercantiles existent lorsqu'un groupe produit des gadgets en très grande quantité pour les vendre à un maximum de personne, même extérieures au groupe. Les Irreducibilli (Lazio de Rome, Italie) possèdent même plusieurs boutiques officielles où ils vendent billets et materiels divers. Une partie de la mouvance Ultra estime que ces groupes s'éloignent de la mentalité originelle et de l'opposition au "Foot Buisness"
Les ultras des différents groupes de l'hexagone se concetrèrent ensemble en 2007 pour mettre en place des actions communes et aboutir ensemble à une manifestation afin de dénoncer l'amalgame entre ultras et hooligan, mais aussi pour défendre l'idée de tribunes animées autour d'un football plus populaire que le football business actuel. A l'initiative des Boulogne Boys 1985 (groupe parisien) s'était créé le CNS (Comité National des Supporters) et dont la première action fût une banderole commune dans les différents stades français. Cependant, ce comité nationale s'est vite dissipé, certains grands groupes n'ayant jamais voulu rejoindre ce mouvement pour des raisons peu claires, sans doute une question de leadership.
Le 17 avril 2008 a officiellement marqué la fin du groupe parisien des Boulogne Boys 1985. Cette dissolution, prononcé par Michèle Alliot-Marie, survenue après l'affaire de la banderole parisienne lors de la finale de la Coupe de la Ligue contre Lens où était écrit "Chomeurs, pédophiles, consanguins : Bienvenue chez les Ch'tis". Cette affaire à longuement occupée la scène médiatique, même si certains n'y voient qu'un fait divers peu grave visant à humilier de manière corrosive et humoristique l'adversaire d'un soir plutôt qu'une réelle volonté d'insulter gratuitement les Ch'tis. Cette dissolution à été unanimement dénoncée par les ultras mais aussi par plusieurs sociologues spécialisés dans le monde des Tribunes dénoncant un coup médiatique visant le groupe le plus calme de la Tribune Boulogne au lieu des indépendants de cette tribune, supporters les plus virulents n'appartenant à aucun groupe.
Cette dissolution donna lieu à une manifestation le 17 mai 2008 organisée conjointement à Lens et à Nice. Cette marche commune de différents groupes ultras réunie au total plus de 2 700 supporters classiques & ultras (environ 700 à Lens et 2 000 à Nice). Cette manifestation avait pour but de dénoncer la répression abusive dont sont souvent victime les ultras, de favoriser la liberté d'expression de ceux-ci mais aussi de dénoncer le football business, sujet très important que les ultras ne cessent de dénoncer au profit d'un football populaire. Cette manifestation a réuni des groupes de différents clubs français mais aussi belges, suisse et italiens venus dénoncer les mêmes problèmes vécus dans leurs pays.
Source : Wikipedia
IM-D- Messages : 1295
membre depuis le : 26/12/2009
Re: Il Movimento Ultras
MERCI POUR CES ARTICLE
Chababiste- Messages : 12
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Re: Il Movimento Ultras
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