Le mouvement en serbie

Les meurtriers du supporteur toulousain jugés à Belgrade

JUSTICE. En septembre dernier, en marge d’un match de l’Europa League en Serbie, le supporteur toulousain Brice Taton avait été battu à mort. Le procès de ses agresseurs s'est ouvert ce mercredi à Zagreb.

La justice serbe a tenu ses promesses. Elle avait promis de traiter avec la plus grande célérité l’affaire Brice Taton, ce supporteur français de 28 ans battu à mort par de jeunes Serbes à Belgrade, quelques heures avant le match de football de la Ligue Europa entre Toulouse et le Partizan de Belgrade, le 17 septembre 2009. Le procès public des quinze accusés s'est ouvert mercredi devant le tribunal spécial de Belgrade.

Quatorze d’entre eux, dont deux sont toujours en fuite, doivent répondre de « meurtre aggravé ». Ils risquent quarante ans de prison, vingt pour ceux qui avaient moins de 21 ans au moment des faits. Douze comparaissent détenus.

« Ce qui frappe chez les accusés, c’est qu’aucun n’a de casier judiciaire. Il s’agit plutôt de fils de bonnes familles, étudiants ou jeunes travailleurs », relève Me Guy Debuisson, avocat des parents de Brice Taton. Les personnes jugées appartiennent toutefois à deux groupes d’ultras du Partizan, les Irréductibles et les Croque-morts.
Ce 17 septembre, ces supporteurs se sont mués en hooligans d’une lâcheté et d’une férocité inouïes. A la lecture des procès-verbaux des suspects, Me Debuisson soutient la thèse de la préméditation. « Les appels téléphoniques croisés entre une vingtaine de personnes montrent qu’ils ont été alertés de la présence de Français dans un café du centre- ville, explique l’avocat. Ces jeunes se sont retrouvés dans un jardin public où il y a eu une distribution de masques et d’armes diverses. Puis ils se sont séparés en petits groupes pour converger vers le pub, pour vraisemblablement casser du Français. »

Vers 17 h 30, la bande armée s’attaque à Brice Taton et ses amis attablés calmement en terrasse comme des touristes lambda. Cible principale, Brice est sauvagement frappé à coups de barres de fer, traîné au sol et jeté d’un muret. Encore conscient, le Français est hospitalisé dans un état très grave. Il tombe dans le coma le lendemain et succombe à ses multiples blessures le 29 septembre. Le procès de ses meurtriers, qui commencera par la lecture de l’acte d’accusation et l’examen de la personnalité des accusés, se poursuivra en mai. D’ici là, la défense aura certainement demandé une reconstitution de ce crime barbare au mobile encore flou.

Le Parisien

grobari1970 a écrit:

vamoso a écrit:

LA VENGEANCE

dz-ultras a écrit:

vamoso a écrit:

LA VENGEANCE

je pensais que c'était révolu un peut partout dans le monde cette mentalité . On est commème pas dans le moyen age avec les tribues qui se vengent les une des autres
et dire que l'ULTRAS est sencé supporter son club qui lui meme est sencé pratiquer du sport !!

*Crepouni* a écrit:Oui mais ce venger sur des gens qui n'ont rien à voir avec ce qui s'est passé la veille, pour moi c'est un acte de lâcheté.

vamoso a écrit:

*Crepouni* a écrit:Oui mais ce venger sur des gens qui n'ont rien à voir avec ce qui s'est passé la veille, pour moi c'est un acte de lâcheté.

qui a dit qu'il avait rien a voir

*Crepouni* a écrit:

vamoso a écrit:

*Crepouni* a écrit:Oui mais ce venger sur des gens qui n'ont rien à voir avec ce qui s'est passé la veille, pour moi c'est un acte de lâcheté.

qui a dit qu'il avait rien a voir

Arrête stp, tu ne vas pas me dire qu'ils s'en sont pris aux gens qui les ont tabassé la veille et qui ce trouvaient -par le plus grand des hasards- dans ce train

*Crepouni* a écrit:Pourquoi est-ce qu'ils ne sont pas allé à leur local alors?

avec une torche allumée et en essayant de la (lui) enfoncer dans sa bouche